lundi 22 février 2016

Rendez-vous à Paris...


 Blandine et moi sommes arrivés en bus sur Paris le dimanche 14 février. En attendant le premier rendez-vous familial pour enfin connaître le lieu qu'Albert avait choisi pour fêter son anniversaire on est allé visiter une expo à la cinémathèque et visiter le (tout petit) musée qu'il abrite.



On a pris le métro pour le pont de Levallois... la rame était vide au terminus ! On s'est tous retrouvés dans l'appartement de Raphaël où Luc et Gabrielle avaient tout préparé pour un dîner bien agréable au cours duquel Albert nous a dévoilé son secret !


 Le lundi matin on part à pied de chez Dominique, qui nous héberge joyeusement, vers la Tour Eiffel, puisque c'est le lieu du rendez-vous pour le repas au restaurant célébrant ses 60 ans aujourd'hui même. On arrive par le Trocadéro.






 Sur l'esplanade, une grande palissade gribouillée nous prive un peu la vue...


Et sur le pont d’Iéna des travaux de consolidation des piles compliquent encore la circulation.



On a un peu d'avance. Il fait bien frais et nous décidons de faire le tour de la Tour.


 Un couple d'asiatiques se fait photographier en tenue de mariage devant le monument. On a froid pour la mariée ! Étrange envie...


 Il est l'heure de rentrer dans le hall du Jules Verne ce restaurant situé au second étage de la Tour et géré en ce moment par Alain Ducasse.


 On attend un peu Albert et Fabienne et voyons passer des clients de toutes nationalités.


 La sécurité passée on est dirigé vers l'ascenseur privé qui dessert le restaurant.


 L'ascenseur est rapide, en moins de deux minutes nous serons à destination.


 Dès la sortie nous avons une vue sur les cuisines.


 Avant de passer au vestiaire.


 Nous voilà installés ! Le rêve d'Albert se concrétise...



Belle tablée, la plupart des autres tables sont occupées par des couples.

 A travers les vitres on a une vue formidable sur Paris, à l'abri du vent et sans les barrières de sécurité.




On nous apporte la carte des menus, mais Albert a retenu pour nous six le menu expérience 6 plats 6 vins.




Sagement on ne prendra pas d'apéro, mais on nous apporte de délicates gourmandises à grignoter.






Après un temps normal d'attente, on nous sert la mise en bouche : daurade marinée, gingembre et citron vert


Puis c'est le foie gras de canard poêlé, panais et noisettes, absolument formidable ! servi avec un Savennières 2005


 Comme les locaux sont exigus il a fallu inventer une organisation de la circulation entre la cuisine et la salle qui se traduit par un ballet de serveurs très efficace.



Puis ce sont deux macaronis gratinés à la truffe noire avec un Chateauneuf du Pape 2014



En se promenant un peu entre les plats on peut découvrir d'autres vues magnifiques de Paris.




Arrive le troisième plat : un tronçon de sole rôti, salsifis et condiment à l'oseille accompagné par un Chassagne-Montrachet 2012



 Le coin boisson est aussi étroit. La cave est une cloison proche et le sommelier (celui-ci a vite compris le style de notre tablée, et rapidement sympathisé avec nous) doit travailler dans des conditions un peu compliquées.




La volaille jaune en demi-deuil (rappel pour nous tous d'une des magnifiques spécialités de la maman), légumes de saison, sauce Albuféra avec un Pomerol 2009 excellent.



 Panorama en direction des Tuileries.



Au premier dessert ( sablé aux agrumes frais et confits, granité Campari avec un Cérons 2010 - pas loin de Bergerac ) Albert est servi avec une bougie et les compliments du personnel... et de nous tous !







Une vue sur les toits en zinc proches de la Tour.
 



Et pour finir, l'étonnant écrou croustillant au chocolat de leur Manufacture à Paris avec un Maury hors d'âge...




Pour faire plaisir à Albert le maître d'hôtel l'emmène en cuisine...


 C'est l'occasion de voir de près l'organisation ultra précise du lieu.




 Rencontre bien sympathique avec le jeune chef


 Et son autre collègue d'origine japonaise.


 On est les derniers à sortir, il est presque 16 heures, quel moment exceptionnel. Merci Albert.




 Un dernier coup d’œil vers le Champ de Mars



 Et le Trocadéro où maintenant le soleil brille.


 Devant la Défense , au fond on aperçoit l'imposant bâtiment de la fondation Vuitton dans le Bois de Boulogne.


 Il est temps de quitter la Tour Eiffel pour rejoindre le métro qui mènera Albert et Fabienne qui rentrent directement chez eux. Bravo encore pour l'idée !









Nous on a encore du temps alors on va voir ce fameux bâtiment de la fondation Vuitton. Très belle architecture.


On est beaucoup moins emballé par l'expo sur les artistes chinois : entrée chère, très peu d’œuvres (c'est vrai qu'elles sont de grande taille), on en a vu de bien intéressantes tout de même comme ce télescopage entre un Bouddha et la Victoire de Samothrace de Xu-Chen


 ou cette installation "My ideal" de Zhang Xiaogang plus connue.


 Nous on restait jusqu'au mardi soir, alors le lendemain on a parcouru d'autres musées. Le premier c'était dès 10 h le magnifique Musée Bourdelle (à deux pas de Montparnasse) dans lequel une exposition retraçait le travail de sa femme et de sa fille pour faire vivre ce musée. Passionnant.









L'atelier de Bourdelle conservé dans l'état où il se trouvait en 1930.

Vers midi on a trouvé un kebab sympa (rien à voir avec hier !) avant d'aller à l'Institut du Monde Arabe (déjà en chantier de restauration).


Une visite aux collections (ici la très intelligente présentation des instruments de musique)


et à l'exposition d’œuvres du street artist  Combo qu'Albert et Fabienne nous avaient recommandé. Exposition dérangeante, efficace et très personnelle.










 Nous quittons l'IMA et décidons de rejoindre à pied la porte Maillot où nous reprendrons le bus pour Angers tandis que Luc et Gabriel sont déjà dans l'avion qui les emmène rejoindre Marianne au Cambodge.


Dans la rue encore des photographes de mode...



 Un dernier regard sur le Louvre, et nous continuons.
On n'est pas près d'oublier cette magnifique parenthèse gastronomique ! Merci Albert !